Double, de Denis Peiron
je suis un poète
je marche dans ses pas
je veille
à ne pas me laisser distancer
à ne pas perdre sa trace
au moindre carrefour
de loin en loin
il se retourne
c’est moi
ou bien quelqu’un
qui nous ressemble
Si je puis me permettre : pourquoi le "nous" et non pas quelqu'un qui "me" ressemble ?
RépondreSupprimerJ'ai lu votre poème comme une quête d'une partie de soi qui parfois habite et parfois échappe Chevalier et graal sans le côté sanguinaire et encore ...car la souffrance n'est pas absente !
le poète qui est-il sinon un symbiote indispensable au souffle même si parfois la vie bouche les sens
moi qui suis également les traces du quêteur, vous me transformez en maillon d'une chaîne invisible celle des mots qui enchantent ...
Meilleurs voeux en Poésie