Le vivant ne comprend pas (Żywy nie zrozumie), de Tadeusz Dąbrowski, traduit du polonais par Denis Peiron
Le vivant ne comprend pas le mort le mort comprend
le vivant et son incompréhension.
Le vivant croit si peu au ciel que si
on lui proposait de rester éternellement assis dans un fauteuil
avec l’obligation de surveiller un écran dans lequel
il se regarderait lui-même en train de se regarder, il serait
partant. Ou bien il serait d’accord pour que le ciel soit petit mais
certain comme le cercueil. Si
le mort voulait bien raconter au vivant
à quoi cela ressemble vraiment il serait obligé de
se taire.
Ecoutez Tadeusz Dąbrowski et retrouvez plusieurs autres de ses poèmes traduits par Denis Peiron sur Lyrikline
mardi 31 mai 2011
mardi 17 mai 2011
L'étranger
L'étranger, de Denis Peiron
la vague est sa chance
est son ennemie
quand elle le porte hors d’ailleurs
pour le laisser au bord
d’ici
là où la mer ressasse
les rêves
là où la mer
la vague est sa chance
est son ennemie
quand elle le porte hors d’ailleurs
pour le laisser au bord
d’ici
là où la mer ressasse
les rêves
là où la mer
Lisboètes
Lisboètes, de Denis Peiron
Les Lisboètes
chantent le vent
dans les voiles
hissées aux fenêtres,
loin des navires
amarrés
au passé.
Les Lisboètes
chantent le vent
dans les voiles
hissées aux fenêtres,
loin des navires
amarrés
au passé.
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