Blancheur de l'exil (extraits), de Denis Peiron (éd. Caractères, Paris, 2004, préface de Marc-Alain Ouaknin)
c'est l'épreuve du blanc
l'austère candeur de vos murs
leur hauteur définitive
leur teint de cierge
me renvoient
l'image tremblée
d'un passant
(...)
reconquête
par l'intérieur
je perce le blanc
comme le printemps pousse ses fleurs
lundi 26 septembre 2011
vendredi 16 septembre 2011
No man's land
No man’s land, de Denis Peiron
les traits de ton visage
sont des frontières
sur la carte étriquée
de leurs peurs
tu te vois
dans leurs yeux
et tu vois
quelqu’un d’autre
les traits de ton visage
sont des frontières
sur la carte étriquée
de leurs peurs
tu te vois
dans leurs yeux
et tu vois
quelqu’un d’autre
samedi 10 septembre 2011
Lecture bilingue de Constellation en fugue (Christian Uetz / trad. Denis Peiron)
Le Goethe-Institut Paris propose, le lundi 19 septembre 2011, à 19 heures, une lecture bilingue de Constellation en fugue / Das Sternbild versingt, par l'auteur Christian Uetz et son éditeur Stéphane Chaumet, dans une traduction de Denis Peiron.
Goethe-Institut - 17 avenue d'Iéna, 75116 Paris
Entrée libre - Réservation recommandée
Tél. +33 1 44439230
Voici deux extraits de ce recueil paru en 2008 chez L'Oreille du Loup, Paris :
Et de toi la douleur étoile avec la grâce des pierres
pour que la fin soit infinie.
Toi, lueur muette de la mort,
tremblante de néant,
qu’est-ce qui pourrait encore nous arrêter ?
Lumière fleuve fulgure à travers le moindre pore
afin que la noyade s’enfloue.
Et un jour fou, alors, le rêve devient plus vrai que la grève,
l’envie plus forte que la vie
l’absence de temps plus profonde que le temps,
et la plaie, plus pure que plénitude.
(…)
Tu ne ressens pas d’amour quand tu ressens l’amour,
mais quand tu sens ce qu’est l’amour,
quand tu apprends comment l’amour se tient
et de la sorte te tiens.
Quand tu n’aimes pas parce que tu aimes,
mais parce que tu sais que c’est de l’amour
quand tu aimes, parce que le mot amour te le dit,
c’est bien de l’amour quand tu aimes,
comme te le dit le mot amour.
Alors, tu ressens un amour
cent fois plus grand que tout l’amour
que tu ressens,
quand son saisir, incommensurable, te saisit.
Goethe-Institut - 17 avenue d'Iéna, 75116 Paris
Entrée libre - Réservation recommandée
Tél. +33 1 44439230
Voici deux extraits de ce recueil paru en 2008 chez L'Oreille du Loup, Paris :
Et de toi la douleur étoile avec la grâce des pierres
pour que la fin soit infinie.
Toi, lueur muette de la mort,
tremblante de néant,
qu’est-ce qui pourrait encore nous arrêter ?
Lumière fleuve fulgure à travers le moindre pore
afin que la noyade s’enfloue.
Et un jour fou, alors, le rêve devient plus vrai que la grève,
l’envie plus forte que la vie
l’absence de temps plus profonde que le temps,
et la plaie, plus pure que plénitude.
(…)
Tu ne ressens pas d’amour quand tu ressens l’amour,
mais quand tu sens ce qu’est l’amour,
quand tu apprends comment l’amour se tient
et de la sorte te tiens.
Quand tu n’aimes pas parce que tu aimes,
mais parce que tu sais que c’est de l’amour
quand tu aimes, parce que le mot amour te le dit,
c’est bien de l’amour quand tu aimes,
comme te le dit le mot amour.
Alors, tu ressens un amour
cent fois plus grand que tout l’amour
que tu ressens,
quand son saisir, incommensurable, te saisit.
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