la montagne, de Denis Peiron
les vouvoie désormais,
retenu par la neige
tombée en avalanche
dans ses trop rares cheveux
fenêtre ouverte sur le brouillard
c’est la vénération
lointaine et sourde, assise
avant l’heure du coucher
avec peine il remonte
la pente glacée
la piste blanche
d’un souvenir
Qu'il est doux de retrouver ta plume, cher Denis, et comme il est aimable, ce vieillard perdu ! La vieillesse comme alpinisme, voilà une parole... Gratitude et amitié Marina
RépondreSupprimerCe poeme me fait voyager au sommet de la montagne... Merci pour m'avoir fait partager ce moment!
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