lundi 22 septembre 2014

Vraiment, de Denis Peiron



brutalement je me réveille
allume l’ordinateur
tape son nom sur le clavier
laisse la machine plonger
au plus profond de la mémoire

à la surface, dans ses filets, pas une trace
pas un fil pour nous relier

comme si nulle part
comme si jamais
comme si rien

si rien vraiment