Toussaint, de Denis Peiron
je pense aux morts que j’ai croisés
de leur vivant
des morts comme vous et moi
qui savaient se montrer joyeux bavards distraits stressés et éblouis
des morts qui n’imaginaient guère
le devenir
certains longuement ont résisté
d’autres se sont précipités
et ils croyaient bien faire
tous ces morts que nous fêtons
comme grisés par l’automne
Superbe, merci pour ce beau poème ! fxavier
RépondreSupprimerMerci à toi !
RépondreSupprimerDenis